mercredi 15 octobre 2008

Ras le bol !

Je viens tout juste de terminer la lecture d'un article sur une nouvelle maman (une personnalité québécoise) qui explique candidement, dans l'entrevue, qu'elle ne serait pas capable de rester à la maison pour faire du ménage et du lavage, mais qu'elle admirait celles qui le faisaient!

Franchement, j'en ai ras le bol de tous ces gens qui pensent que de rester à la maison ce n'est que ça. Non, justement, c'est tellement plus que ça parce que sinon, croyez-moi, il y en a plusieurs qui retourneraient au travail subito presto.

De mon côté, je ne suis pas (encore) une maman à la maison, mais j'espère ne pas avoir à retourner travailler après mon congé de maternité. Il faut dire qu'avec trois enfants, c'est du sport!

Mais surtout, c'est que dès mon premier enfant, j'ai trouvé ça tellement difficile de l'envoyer à la garderie. Ce n'est pas que je n'appréciais pas mon travail ou ma liberté, mais j'ai vite réalisé tout ce que je manquais. Je me rappelle vouloir à tout prix que mon fils fasse ses premiers pas la fin de semaine pour être certaine de ne pas passer à côté de ce moment si spécial. Et quand il a finalement fait ses 3 petits pas sans tomber, je me suis demandée s'il n'avait pas déjà marché à la garderie...

Ce qui me pousse à vouloir rester à la maison, ce n'est pas l'appel de la vaisselle ou de la maison toute propre. Désolée d'en décevoir certains... C'est surtout de pouvoir profiter de tous ces moments magiques du développement de nos enfants et encore plus important d'en faire partie, d'en être l'instigatrice. Je ne comprends pas comment on peut laisser à d'autres le plaisir de voir nos propres enfants évoluer.

Non, rester à la maison ce n'est pas devenir une femme de ménage, mais plutôt d'être là pour ses enfants. C'est ce que j'appelle "être disponible". Personnellement, j'ai haï la course folle du matin pendant que je travaillais. Le matin a beau être l'une des deux seules occasions de voir nos enfants, on n'en profite pas, on courre. On change la couche, on habille tout le monde, on déjeune et hop, vite dans l'auto, je vais être en retard au boulot! On est tellement à la course qu'il nous arrive même parfois de laisser les enfants déjeuner seuls à la table pendant qu'on prépare les sacs de chacun. On manque ce moment privilégié de discuter avec nos enfants et d'être avec eux juste pour le sacro-saint travail???

Et après il y a le soir. On revient du travail, on est fatigués et stressés de notre journée et là il faut faire le souper, manger, donner le bain et hop au lit que je puisse relaxer un peu moi aussi avant de me coucher!

Donc ni le matin, ni le soir on est vraiment disponibles pour nos enfants. Il y a toujours un facteur, qui vient trop souvent du travail (manque de temps, fatigue, stress) qui nous empêche d'en profiter pleinement. Sans compter que le stress occasionné par la course du matin et la fatigue le soir nous rendent inévitablement moins tolérants avec nos enfants... et avec notre conjoint.

La conciliation travail-famille est pour moi une utopie dans la société dans laquelle nous vivons. Ceux qui y arrivent sont des femmes bioniques.

Alors moi je choisis d'être avec mes enfants. De les regarder grandir et de les amener à découvrir tout ce que notre monde a à leur offrir. C'est d'apprendre à mon fils les lettres de l'alphabet, l'écriture, les chiffres. Mais aussi d'apprendre avec lui le nom de tous les dinosaures, celui de tous les oiseaux et de tous les poissons. De l'initier à l'astronomie, un domaine qui m'a toujours passionnée et pour lequel je n'ai jamais eu le temps... De redécouvrir ce monde qui nous entoure avec des yeux d'enfants. De faire des tonnes de bricolages amusants, des biscuits et des desserts à toutes les semaines avec lui.

Pour ma fille c'est de lui apprendre les couleurs, le nom de chaque chose, lui raconter des histoires, jouer à la poupée (juste pour faire changement de son frère qui veut toujours jouer aux autos et aux camions avec elle!).

Moi, je trouve tout ceci très stimulant et valorisant. Autant et même un million de fois plus que le plus fantastique des boulots!

Et je choisis aussi de prendre soin de ma famille (mon conjoint, mes enfants et moi). D'organiser tout notre petit monde pour que les différents événements et changements de la vie ne viennent pas trop perturber notre bonheur et que tout se passe dans l'harmonie.

Voilà donc ce qu'est pour moi une maman à la maison :
  • une maman pour soigner les bobos et calmer les pleurs;
  • une éducatrice pour permettre à ses enfants de découvrir le monde;
  • une exploratrice du monde et de tout ce qui l'entoure;
  • une GO (gentille organisatrice);
  • une amante passionnée et moins fatiguée pour son chum;
  • bref, une fabrique de bonheur.
Et au diable le ménage, j'aurai bien le temps d'en faire quand j'aurai 70 ans!

samedi 23 août 2008

La routine de bébé de 0 à 3 mois avec un autre enfant

Savoir s’occuper d’un bébé de 0 à 3 mois et d’un enfant en même temps est un grand défi! Voici quelques trucs pour les changements de couches et les boires.

À lire sur le site mamanpourlavie.com

vendredi 21 mars 2008

Dire non sans dire non

Depuis l'âge de 18 mois, mon fils entrait très souvent (trop souvent) dans des crises de colère. Au début, je me suis dit que c'était l'âge (le fameux terrible two!), mais rendu à 2 ans et demi, j'étais franchement au bout du rouleau.

J'ai donc décidé d'analyser le comportement de mon fils. En fait, j'ai commencé à noter les choses qui le mettaient le plus en rogne. Et oh, surprise! Dans 75% des cas, c'était le simple mot "non" qui lui faisait perdre la carte. Dans toute ma perspicacité de mère et d'adulte, j'ai donc décidé d'essayer d'arrêter de dire "non".

Mais attention, je ne dis pas que j'ai arrêté de refuser des choses à mon fils, au contraire! J'ai simplement fait comme dans le jeu "ni oui, ni non". Par exemple, mon fils me demande "Maman, est-ce que je peux avoir des bonbons?", et je lui répond le plus candidement possible "Je ne veux pas que tu manges des bonbons". Et là, complètement déstabilisé parce que je lui ai dit non sans dire le fameux mot, il accepte tout bonnement la chose et retourne jouer! Incroyable! C'était si facile et sous mon nez tout ce temps!

Je vous jure, avec cette technique, j'ai éliminé la majorité des crises!

Comment éliminer celles qui restent? 2 trucs
  1. Se demander s'il faut vraiment refuser à l'enfant ce qu'il nous demande. Souvent, on dit non pour rien, pour s'accomoder ou même par automatisme. J'ai déjà lu dans un livre qu'il faut choisir ses batailles et que si le comportement de l'enfant n'était pas dangereux pour sa santé ou sa sécurité, on devait sérieusement se demander s'il fallait s'en préoccuper. Il faut aussi ajouter les comportements inacceptables pour nous comme tapper, crier, lancer et briser des choses.
  2. Lui offrir une alternative, un compromis. Voilà une autre technique qui les déstabilisent complètement! On ne dit pas non, mais on ne permet pas tout. À ce moment-là, ils ne savent plus s'ils doivent faire une crise ou non. Ils ont quand même obtenu la moitié de ce qu'ils voulaient!

Pour ce qui est de bannir le mot "non", je vous suggère de l'appliquer quelques mois et quand cette technique aura eu l'effet escompté (et que vous aurez rechargé vos batteries) vous pourrez commencer à le réintégrer. Comme votre enfant sera très certainement confronté à se faire dire non ailleurs qu'à la maison, il faut qu'il puisse y faire face.

Mais attention, faites-le graduellement et assurez-vous de ne pas retourner au point de départ avec des crises constantes. C'est un peu comme un procédé d'essai-erreur. Chaque enfant étant différent! Ce n'est que votre bon jugement qui saura vous guider. Je ne vous donne pas de temps et de règles trop précis. J'ai appris trop vite que pour qu'un truc fonctionne, il faut d'abord en comprendre le but et le fonctionnement pour pouvoir l'appliquer avec succès.

Et surtout, n'hésitez pas à utiliser ces trucs par peur d'avoir l'air trop permissive. Des fois, il faut savoir s'accorder un peu de répit pour pouvoir mener une nouvelle bataille...

mercredi 30 janvier 2008

À la bouffe!

Vous êtes tannée de toujours faire les même recettes, de toujours avoir à vous demander qu'est-ce qu'on fait pour souper ou est-ce que le repas comprend les 5 groupes alimentaires?

Voici des trucs qui nous ont permis, à ma petite famille et moi, de bien manger, de varier notre menu et surtout, d'arrêter de se demander quoi manger à tous les soirs!

Faire un menu pour la semaine
Ça prend trop de temps, vous direz? Hé bien si on compare avec le temps que vous gagnerez à faire votre épicerie, à démarrer et à faire votre souper, ça vaut vraiment la peine. Pensez-y! Il y a aussi toute une foule d'autres avantages.

* Plus besoin de décongeler de la viande au micro-ondes à la dernière minute (en plus, ça prend du temps!)
* Plus besoin de passer 15 minutes devant le frigo à se demander quoi faire (ici, vous économiserez sûrement un peu d'électricité!)
* Plus besoin d'improviser des recettes parce qu'il nous manque invariablement la moitié des ingrédients.
* Plus besoin d'aller à l'épicerie 3-4 fois par semaine pour aller chercher les ingrédients manquants (économie de temps et de carburant!)

En faisant son menu à l'avance, cela nous permet de :

1- Se rendre compte de la redondance de nos menus et de varier les plats. Incorporez 1 à 2 nouvelles recettes par semaine. Vous pourrez les garder pour la fin de semaine si elles demandent plus de préparation, mais n'oubliez pas qu'il y a aussi plein de recettes qui se font en 30 minutes. Oubliez les recettes de Ricardo dans lesquelles ça lui prend 2 heures à faire cuire ses fameuses patates dans une confiture d'oignons (qui elle prend 1 heure à faire!).

2- De faire son épicerie en conséquence. Vous faites votre menu et votre liste d'épicerie en même temps. Fini les 2 heures à passer à l'épicerie à courir d'une rangée à l'autre parce qu'on vient tout juste d'avoir une idée géniale de recette et qu'on a déjà passé la rangée avec les ingrédients dont on a besoin. Pour ma part, je ne passe jamais plus de 30 minutes à l'épicerie! En plus, vous aurez toujours les ingrédients pour toutes vos recettes. Fini l'improvisation et les courses à l'épicerie plusieurs fois par semaine.

3 - D'arrêter de se demander à tous les soirs (ou de se faire demander par son chum) ce qu'on fera pour souper. Un petit coup d'oeil à votre menu et le tour est joué. N'oubliez pas d'inclure tout dans votre menu, les légumes et les accompagnements aussi.

4- De faire décongeler ou mariner les viandes à l'avance. Le micro-ondes, c'est bien pratique pour décongeler, mais avouez que de faire des boulettes de hamburgers avec de la viande hachée à moitié cuite (par le fameux "defrost" du micro-ondes), c'est pas mal difficile. Vous essayerez aussi une poitrine de poulet. C'est assez élastique quand c'est cuit au micro-ondes! Pour les plats plus longs à faire, en le sachant à l'avance, vous pourrez commencer la cuisson la veille.

Suggestion : le site Web À la di Stasio (http://aladistasio.telequebec.tv/) regorge d'excellentes recettes rapides à faire et pas trop compliquées. En plus de comprendre un outil de recherche très pratique.

Alors bon appétit!