Concevoir le dernier enfant, c'est le début de la ronde des dernières fois...
Les dernières fois
C’est la dernière fois…
Que nous concevons un enfant
Que je suis enceinte
Que je sens mon bébé grandir dans mon ventre
Que je sens mon bébé bouger dans mon ventre
Que je ne suis jamais seule…
Que j’accouche (ok, là peut-être que plusieurs en seront contentes!)
Qu’on dépose doucement mon nouveau-né sur mon ventre après l’accouchement
Que je regarde pour la première fois dans les yeux de mon bébé
Que j’ai un bébé de 3 mois, de 6 mois, de 9 mois, etc.
Que j’allaite (là, le deuil est encore plus difficile que les autres fois)
Que je vois mon enfant faire ses premiers pas
Que je vois mon enfant s’émerveiller devant tant de nouvelles choses…
Oui, avouons-le, c’est triste de constater que c’est la dernière fois. C’est pourquoi, il faut toujours prendre le temps de savourer ces moments.
Mais, en regardant mon fils (le plus vieux de mes enfants) grandir et découvrir, je me mets à penser qu’il y aura tout autant de premières fois!
Les premières fois
C’est la première fois…
Que je prends mon bébé dans mes bras
Que mon bébé dit maman
Que mon bébé fait ses premiers pas
Que mon enfant fait une phrase
Que mon enfant dessine
Que mon enfant raisonne
Que mon enfant part pour l’école…
Voir son bébé devenir un enfant, puis un adulte, c’est tout aussi merveilleux!
Pensez-y. Quand il y a une dernière fois, il y a toujours une première fois!
lundi 22 octobre 2007
vendredi 19 octobre 2007
Deux, c'est mieux!
Avoir un deuxième ou un troisième enfant, c’est bien différent du premier, on s’en rend compte bien assez vite. S’occuper d’un autre enfant durant sa grossesse, c’est du sport et ça demande beaucoup plus d’énergie! Allaiter bébé et divertir son enfant en même temps, ça relève parfois du Cirque du Soleil (un clown contorsionniste, tiens, intéressant!).
Alors pourquoi si peu d’articles, de livres ou de documentation sur comment vivre l’arrivée du deuxième bébé et surtout savoir comment gérer sa troupe (parce qu’à 2 ou 3 – qui en valent souvent 4, 5 ou 6 – on peut appeler ça une troupe)?
J’aimerais partager avec vous mes expériences, mes trucs et les bons conseils que j’ai reçus de d’autres mamans ou de médecins. Parce que des trucs, il y en a pleins, mais juste pas dans les livres!
Je vous suggère donc des textes pour mamans averties. Oui, on en sait déjà pas mal quand on a un premier enfant, mais 2 (même si c’est mieux!) c’est une toute autre paire de manches. Oubliez les images sereines et calmes que l’on vous présente dans « L’Association médicale canadienne » du genre papa s’occupe de bébé lorsque maman prépare tranquillement le souper.
À deux, ça ressemble plutôt à une scène de l’apocalypse du genre : papa ESSAIE de faire le souper pendant que son enfant pleure et chigne parce qu’il a faim (quand il ne fait pas carrément LA crise du siècle) et maman ESSAIE d’allaiter bébé (qui choisit toujours évidemment ce moment précis pour son boire) dans tout ce brouhaha. Et comme toujours, quand le réflexe d’éjection part, bébé décide subitement de regarder son frère ou sa sœur faire sa crise!
Non, non, je ne veux pas vous décourager. Avoir un autre enfant, c’est vraiment merveilleux. Il y a le bonheur d’avoir à nouveau un bébé à cajoler (et qui se laisse cajoler!), la fascination de voir comment deux enfants issus des deux même parents peuvent être si différents, l’interaction, la relation et la complicité entre ses enfants, etc.
C’est aussi au moment où on a deux enfants qu’on a plus le sentiment de la famille. Avant, on ressent peut-être plus qu’il y a deux adultes avec un enfant, qui ont un monde et une compréhension des choses tout à fait différents. Le changement de vie étant tellement radical lorsqu’on a un premier enfant, qu’on essaie toujours de se raccrocher à sa vie d’avant. Aller magasiner toute seule, faire une sortie au cinéma, avoir une conversation autre que BÉBÉ – COUCHES – ALLAITEMENT – ERYTHÈME FESSIER avec son chum.
Avec deux enfants, la notion de famille s’incruste encore plus profondément. Ce n’est plus un parent qui tente de comprendre, de jouer et de s’adapter à son bébé. Mais plutôt deux parents; et surtout deux enfants qui ont les mêmes jeux, qui découvrent ensemble et qui se comprennent sans avoir à parler!
Vaut mieux en rire
Alors pourquoi si peu d’articles, de livres ou de documentation sur comment vivre l’arrivée du deuxième bébé et surtout savoir comment gérer sa troupe (parce qu’à 2 ou 3 – qui en valent souvent 4, 5 ou 6 – on peut appeler ça une troupe)?
J’aimerais partager avec vous mes expériences, mes trucs et les bons conseils que j’ai reçus de d’autres mamans ou de médecins. Parce que des trucs, il y en a pleins, mais juste pas dans les livres!
Je vous suggère donc des textes pour mamans averties. Oui, on en sait déjà pas mal quand on a un premier enfant, mais 2 (même si c’est mieux!) c’est une toute autre paire de manches. Oubliez les images sereines et calmes que l’on vous présente dans « L’Association médicale canadienne » du genre papa s’occupe de bébé lorsque maman prépare tranquillement le souper.
À deux, ça ressemble plutôt à une scène de l’apocalypse du genre : papa ESSAIE de faire le souper pendant que son enfant pleure et chigne parce qu’il a faim (quand il ne fait pas carrément LA crise du siècle) et maman ESSAIE d’allaiter bébé (qui choisit toujours évidemment ce moment précis pour son boire) dans tout ce brouhaha. Et comme toujours, quand le réflexe d’éjection part, bébé décide subitement de regarder son frère ou sa sœur faire sa crise!
Non, non, je ne veux pas vous décourager. Avoir un autre enfant, c’est vraiment merveilleux. Il y a le bonheur d’avoir à nouveau un bébé à cajoler (et qui se laisse cajoler!), la fascination de voir comment deux enfants issus des deux même parents peuvent être si différents, l’interaction, la relation et la complicité entre ses enfants, etc.
C’est aussi au moment où on a deux enfants qu’on a plus le sentiment de la famille. Avant, on ressent peut-être plus qu’il y a deux adultes avec un enfant, qui ont un monde et une compréhension des choses tout à fait différents. Le changement de vie étant tellement radical lorsqu’on a un premier enfant, qu’on essaie toujours de se raccrocher à sa vie d’avant. Aller magasiner toute seule, faire une sortie au cinéma, avoir une conversation autre que BÉBÉ – COUCHES – ALLAITEMENT – ERYTHÈME FESSIER avec son chum.
Avec deux enfants, la notion de famille s’incruste encore plus profondément. Ce n’est plus un parent qui tente de comprendre, de jouer et de s’adapter à son bébé. Mais plutôt deux parents; et surtout deux enfants qui ont les mêmes jeux, qui découvrent ensemble et qui se comprennent sans avoir à parler!
Vaut mieux en rire
Ce que je vous propose, c’est une thérapie par le rire. C’est-à-dire, rire un bon coup des situations quotidiennes de la vie qui nous font pleurer de désespoir quand elles nous arrivent. Ma cousine m’a avoué lorsque ma fille avait 2 mois : « jusqu’à 4 mois, c’était l’enfer, je capotais! ». Du coup, j’ai compris que beaucoup vivaient et ressentaient sûrement les même choses que moi. Mais pourquoi se taire quand la réalité n’est pas facile?
Si j’avais tout su cela avant, je n’aurais pas eu le sentiment d’être une mère dépassée par les événements, désorganisée et incapable de répondre aux besoins de ses enfants tout en s’occupant de la maison et en restant la femme idéale pour son chum.
Dans la société où nous vivons, on n’ose plus parler des situations difficiles de peur de se faire taxer d’être négatif. Au contraire, je crois fermement qu’il vaut mieux en parler, en discuter et ainsi s’entraider. N’est-ce pas ce que faisaient nos grands-mères?
Il y a tellement de personnes qui, à la veille d’avoir un enfant, ou un deuxième enfant, me demandent comment c’est. Tellement de parents et de futurs parents qui se demandent s’ils sont ou seront de bons parents. En ayant les bons outils, je crois que c’est déjà plus facile de faire face à cette responsabilité.
Plusieurs personnes pourraient penser que de tout savoir pourrait en décourager certaines d’avoir d’autres enfants. Je ne le crois pas. Lorsque nous avons vraiment le désir d’avoir un deuxième ou un troisième enfant, rien ne peut nous arrêter. Et ne vous en privez surtout pas, parce que c’est tellement formidable et magique. Il ne faudrait pas passer à côté de toutes ces belles émotions!
Alors je vous propose de m’accompagner à travers toutes les étapes de votre nouvelle vie de famille (à 4 ou à 5!), de la conception à l’accouchement et de l’allaitement aux premiers pas de votre deuxième poupon.
C’est une aventure qui s’annonce merveilleuse… me suivrez-vous?
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